Victoria, qui es-tu ?
Je suis Graphiste & DA, en freelance depuis 4 ans. Plusieurs années passées à Londres ont renforcé mon goût pour le décalé et le surprenant. Je suis curieuse et indépendante. Et mes projets ressemblent à mon quotidien : un besoin constant de nouveautés. Visiter des lieux insolites, explorer de nouvelles activités…
Que t'évoque le body ?
Quand on est propriétaire d’une micro-vessie comme la mienne, on est très méfiante vis-à-vis du body... Mais c’était sans compter sur l’ingénieux aimant pensé par Céleste Paris ! Depuis, j’ai pris goût à ces body qui m’habillent et me déshabillent en un claquement de doigt ! Bref, du confort & de l’élégance.
Quel est le body Céleste qui te ressemble le plus ? Pourquoi ?
Le body Tom Marin. Déformation professionnelle oblige, j’aime les lignes et la régularité. Mais quelques années londoniennes passées à admirer les anglaises à paillettes, me font signer sans hésiter pour la « golden touch » du body Tom.
Quelle est ta tenue de tous les jours pour être à la fois confort & féminine ?
Je vais au bureau à pied et ça me prend 1h AR, donc je suis obligée de mettre de côté les talons de 12... Le plus souvent, je porte un jean foncé, des baskets ou des bottines, avec un haut blanc plus féminin et une veste un peu graphique. Simple, basique. Mais du coup, je n’hésite pas à ajouter des colliers, des foulards dans les cheveux…
Pourquoi t'être lancée à ton compte ? Qu'est-ce qui a été le déclencheur ?
J’ai passé 3 ans chez Birchbox, à ses débuts, d’abord à Paris comme graphiste, puis comme DA à Londres. Après avoir énormément appris au début, j’avais l’impression d’avoir fait le tour, de ne plus réussir à me réinventer. Je faisais du freelance à côté depuis longtemps pour des clients complètement différents (Yumi, Balzac Paris) et ces projets me motivaient beaucoup plus que mon quotidien. J’ai décidé de me donner une chance de vivre ce rêve d’indépendante et j’ai fini par démissionner. Quatre ans plus tard, je m’en félicite encore.
Que signifie la notion de liberté pour toi ?
Faire les choses pour soi.
Qu'est-ce que cela a changé dans ta vie ?
Je ne suis jamais déprimée le dimanche soir. Et ça, ça n’a pas de prix !
Chaque nouveau projet est un défi personnel, l’occasion de progresser. N’étant pas « cadrée », je me sens libre de proposer des solutions plus inattendues. Et j’aime avoir un contact direct avec le client.
Tout est plus efficace et j’ai un meilleur ressenti de ce qui est attendu de moi. Chaque client content est une vraie gratification.
As-tu un conseil "à faire/à ne pas faire" pour se lancer ?
Ne pas s’imaginer que la vie d’indépendant = une photo instagram d’une tasse de matcha café dans un café Kitsuné… La vie de freelance c’est excitant mais c’est deux fois plus engageant, parce que tout dépend de soi. Donc ne pas hésiter, dans un premier temps, à monter son projet en parallèle pour tâter le terrain. Et une fois qu’on est sûr, de se donner à 1000%. Être rigoureux et ne pas baisser les bras si ça ne marche pas tout de suite. Et aussi se faire entourer et conseiller par des gens dans le même domaine qui ont sauté le pas.
Quelle est ta devise, ta philosophie de vie ?
Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière. M. Audiard.
Quelle est ton envie là maintenant tout de suite ?
De développer d’avantage mes projets personnels. Je pense notamment à « La Rentrée Littérale », compte instagram sur lequel je m’inspire de titres de livres existants et je leur invente des bandeaux. Ces détournements m’amusent beaucoup et je cherche de nouvelles façons de valoriser ce concept.
Qu'est-ce qui te booste au quotidien ?
La possibilité de se réinventer chaque jour.
Et puis toutes mes petites joies : écouter une chronique qui me fait rire, du chocolat avec mon café, découvrir un nouvel illustrateur qui m’inspire...
Qu'est-ce qui te freine ?
Moi. Donc arrêter de douter de moi-même.
Victoria porte le body Tom marin disponible ici
Retrouvez-là sur son site : victoria-strauss.com